Heureusement, ça a fini par aller mieux. La pluie s'est arrêtée et le soleil a montré un petit bout de son nez. Vu que ça commençait à se dégager, on est allé voir à l'accueil du acmping pour voir s'il y avait des activités prévue, et on nous a proposé la sortie en rabaska, une espèce de gros canot d'origine amérindienne.
(c'est pas nous là sur la photo mais on avait perdu l'appareil dans le bordel de la voiture)
L'activité comportait 2 phases qui alternaient : un coup on ramait, un coup on s'arrêtait et le guide nous parlait de l'écosystème des lacs. On se laissait glisser au fil de l'eau (titre de l'activité) en lui posant des questions et il était pas mal incollable. Ça a duré 1h30 et c'était très intéressant. En plus, de pagayer un peu, ça nous a donné un peu l'impression d'avoir fait du sport.
Lorsqu'on est revenu "à terre", le soleil tentait encore de percer à travers les nuages donc nous avons profité d'une très belle vue et de températures agréables (avec la polaire sur le dos) pour flâner au bout du quai et profiter du silence de la forêt. J'aurai bien eu une belle photo à mettre, mais toujours pas d'appareil sur le moment.
Il était ensuite temps de changer de camping puisque la dame de l'accueil nous avait conseillé de nous rapprocher du mont Jacques-Cartier (tout s'appelle comme ça dans ce pays, c'est pas possible !) pour y faire la randonnée aux caribous. Et c'est pari pour le rallye. La "route" pour y aller n'était pas asphaltée donc il fallait un peu slalomer entre les trous et surtout rouler fenêtres fermées pour pas se ramasser trop de poussière à l'intérieur de la voiture (ce qu'on n'a compris qu'un peu trop tard...).
Il y avait plusieurs points de vue magnifiques sur la route, mais on est vraiment partis trop tard, on avait le soleil en plein dans la face, donc les photos, ça rend bof bof. Mais quand même tout au long des 40km, quand on avait le soleil dans le dos et que les paysages étaient éclairés, ça valait le détour.
Le temps d'arriver au camping, le soleil était vraiment proche de se coucher donc on s'est dépêchés de tout installer pour la nuit et de préparer à manger. Encore une fois on a dû manger à la lueur de notre super lanterne de camping, qui attirait à elle toutes les bibites.
Au moment de se coucher, vu qu'il faisait beau, Jean a eu la très bonne idée de retirer la toile supérieure de la tente, de sorte qu'on puisse admirer le ciel étoilé tout en étant protégés des mouches noires. S'en est suivi un petit cours sur les étoiles pour Jean qui était particulièrement movice en la matière... On a arrêté au bout d'un moment parce qu'il commençait à cailler sévère. On avait beau être fin Juillet, en Gaspésie et en altitude (800m), les nuits ne sont pas réputées être chaudes...