Ce matin, ce fut encore un énorme petit-déjeuner qui nous attendait ! Mélange de choses salées et sucrées, un bon pétage de bide.
On est restés assez longtemps au ptit dej' car nos hôtes sont venus s'installer avec nous et ils étaient très sympas. La femme, Pierrette, vient d'Acadie, une partie du Nouveau-Brunswick où on parle encore le français, même s'il est encore plus américanisé que le québécois. Elle nous a fait un petit speech pour nous montrer à quoi ça ressemble, et c'est juste incompréhensible !! Déjà l'accent est hyper fort, enplus la moitié des mots est directement anglaise, puis comme le québécois, ya certains mots certes à consonnance française, mais directement traduit. Bref, on n'a rien compris, mais on n'a bien rigolé. Surtout avec les anecdotes que son mari, québécois, quand il va avec elle en Acadie, il comprend pas plus et passe pour un demeuré ^^
On a pu enfin prendre la route, une grosse journée s'annonçait aujourd'hui.
Sur la route, on est passé par Cap Chat, et on voyait plein d'éoliennes. Un peu plus loin, on voit qu'il y a un centre d'interprétation sur les éoliennes, et le guide touristique avait l'air de dire que c'était pas mal. Nous voici donc partis pour un peu de culture. La visite était en deux parties. On est arrivés trop à la bourre pour la première donc on a directement embarqué avec un papi qui avait des belles dents bien blanches et bien fausses et qui zozotait un peu. Le papi dans son minibus nous parlait des éoliennes classiques, un peu, avec un arrêt juste à côté de une.
Puis Éole, la fierté du coup, éolienne expérimentale à axe vertical de 110m de haut !
Puis il faut s'imaginait toute la visite avec un papi débordant d'énergie, très enthousiaste, et très... théâtral (troooooooooooiiiiiis cent tttttttttttonnes de bétooooooooon), avec les gestes et tout ce qui va avec. Valait mieux être ingénieur pour comprendre ce qu'il racontait une fois qu'on était rendu sous Éole, au niveau des machines. Il y avait une pale d'éolienne classique à terre, pour donner une idée de la taille...
Ensuite, on est revenu au départ faire la première partie de la visite. Un type nous a fait une présentation des éoliennes, du projet éole, de ce qui va en découler etc.. Par exemple, des grosses éoliennes comme ça on n'en refera certainement pas (pas assez rentable) mais le concept va être adapté à plus petite échelle pour les hôpitaux ou autres établissements ayant besoin d'énergie même en cas de coupure de courant (ya plus qu'à espérer qu'il fera du vent à ce moment là !).
On a ensuite repris la route vers Sainte-Anne-des-Monts. Il était aux alentours de 14h et on a tenté une nouvelle fois de... pêcher.
Sur le quai, il y avait une bonne vingtaine de pêcheurs amateurs, il fallait se frayer une place au milieu. En une demi-heure, on n'a rien remonté, mais les autres non plus. Encore une fois, ça devait pas être le bon spot ! On a donc échoué au Tim Hortons.
Direction ensuite le parc national de la Gaspésie, quelques dizaines de km plus à l'intérieur des terres. Encore une fois, on a été hyper bien accueillis et conseillés au centre d'accueil. On va donc faire 2 nuits en camping, mais pour que ce soit plus le fun, ce sera pas le même camping les 2 nuits !
Ce soir là, ils annonçaient pas mal de pluie, et... ils se sont vraiment pas trompés !! J'avais oublié notre corde dans le précédent camping, qui avait servi à étendre le linge. Du coup Jean, de tout son courage, a essayé pendant une bonne heure, sous la pluie plus ou moins forte, d'accrocher nos bâches avec du fil de pêche et nos 4 petites sangles. Au bout de plusieurs échecs, une fois que la pluie s'était calmée, je suis sortie l'aider. On a dû se rabattre sur l'utilisation d'une seule bâche, qui protégeait à peine le feu, et seulement 1m au dessus car notre emplacement manquait d'arbres. Il s'est ensuite évidemment remis à pleuvoir.
Pendant que j'étais dans la voiture à couper des carottes pour la salade de pâtes, Jean faisait des aller-retours voiture/pluie pour surveiller la cuisson des saucisses. C'était intenable sous la bâche avec toute la fumée. Heureusement, on a pu profiter d'une accalmie pour manger dehors, dans la nuit. Et oui, on a mis un peu trop de temps à tout installer...
On s'est ensuite installé à "l'abri", dans la tente. C'était sans compter les forces de Dame Nature qui a déclenché un énorme orage au dessus de nos têtes. Au bout de 2h d'éclairs qui éblouissent quelques secondes, de coups de tonnerre qui rendent sourds (et sans exagérer !! quand le son est moins d'une seconde après le flash, c'est qu'il est pas très loin l'orage !) et de pluie battante, le temps s'est un peu calmé. Une fois la peur passée puis la certitude que la tente ne prenait pas l'eau, on a pu enfin s'endormir.
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