mercredi 24 août 2011

Le tour du Québec - J3 : Parc National de la Mauricie / Grandes-Piles

Réveil un peu difficile après cette première nuit dans la tente. Faut dire, le terrain n'était pas des plus confortables : plein de petits cailloux qui viennent chatouiller le dos etc...

Ceci dit, la matinée fut fort agréable avec son grand soleil. Nous avons donc profité de la plage comme d'autres :
certains préfèrent le canot
 Jean, la nage et les figures "artistiques"

Direction ensuite le départ du sentier de randonnée, plus à l'entrée du parc. Sur la route, pendant que je me concentrais au milieu des courbes et pentes diverses, Jean a aperçu un ours noir juste sur le bord de la route, à l'ombre près d'un lac !

La randonnée devait nous mener sur 5.7k et 3h à plusieurs points de vue et belvédères naturels. Ils n'avaient pas menti, le sentier offre de nombreuses vues du lac dont on fait le tour et des lacs environnants. On a même pu descendre et pique-niquer au bord du lac.


Des jolies libellules nous ont tenu compagnie, luttant tant bien que mal contre le vent.

Finalement, malgré une longue pause midi et un rythme loin d'être effreiné, on a terminé en 2h30, il nous restait encore tout l'après-midi pour profiter du beau temps. On a donc repris la route pour Grandes-Piles notre prochaine étape.

La principale (et seule attraction) de Grandes-Piles, petit village de... 350 habitants, est son village du bûcheron (et le paysage aussi, faut le reconnaître). La visite de ce "musée" était très bien organisée : un audioguide qui nous fait faire le tour des différentes cabanes, mais raconté de manière ludique puisqu'on suit les conversations de deux bûcherons qui nous montre à nous, petits nouveaux, tout ce qu'il faut savoir. On en apprend ainsi beaucoup sur la dure vie des bûcherons canadiens et leurs chemises à carreaux épaisses, et celle des draveurs, les courageux (fous ??) qui partaient sur les rondins de bois accumulés l'hiver qui glissent sur la rivière au printemps pour rejoindre les usines de papier.

Ensuite, on a rejoint notre gîte, où Martine la belge et ses 300 000 V nous ont accueillis. Elle nous a aussi appris que c'était l'énorme canicule. C'est peut-être pour ça qu'on a eu si chaud lors de la rando... Elle nous a donné les adresses en ville : 2 restos dans la ville, le choix était vite fait ! Ici, les restos ferment à 8h (et oui les québécois sont du genre couche-tôt, encore plus dans les campagnes) donc après un repas bien light fait de hamburger et de frites, on a fait une petite balade digestive dans le village, qui s'il n'est pas grand, est très mignon.

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