Ainsi se termine le récit de notre premier road trip au Québec, la tête et les appareils photos remplis de belles images. On a aussi énormément appris sur l'histoire de la province et des français d'amérique. Une expérience inoubliable.
Si on devait résumer ces vacances en quelques chiffres-clés :
- 20 jours de vadrouille
- 3300 km de parcourus
- 5 parcs nationaux et 1 zoo
- 14 musées et/ou centres d'interprétation
- 11 randonnées (plus de 50km de montée et descente en forêt)
- 12 nuits en gîte, 7 nuits en camping
- 2 cartes SD et 750 photos/films après tri
lundi 24 octobre 2011
Le tour du Québec - J20 : Cacouna / Montréal
On avait mis le réveil tôt ce matin car on pensait prendre le traversier pour aller sur l'île verte, apparemment très jolie. Mais en appelant à 7h30 le matin, on nous a gentillement expliqué que ça serait pas possible parce que le bateau était déjà plein. Dommage. Un échec de plus, qui nous a fait écourter notre séjour. On avait encore 2 jours de prévu mais pas du tout planifié, et là on commençait à en avoir un peu marre, notre maison nous manquait, puis on avait eu quand même pas mal d'échecs ces derniers jours.
On a passé le petit-déjeuner en compagnie de l'autre couple de clients. Le gars était trop marrant, une caricature : chasseur, pêcheur, fan de bicyclette et du tour de France (pourtant un 100% pur québécois), adepte du canot-camping, qui n'a pas peur des ours, et qui a un accent à couper au couteau. Mais on a bien rigolé. Il avait quelques anecdotes marrantes à raconter.
Sur les conseils des gérants su gîte, on est ensuite allés au marais, là où on peut observer les oiseaux et faire une petite balade sur la "montagne" (80m de dénivelé quand même !). Malheureusement, si le soleil était bien au rendez-vous, c'était sans compter le brouillard très dense au-dessus du fleuve. Il devait certainement y avoir une superbe vue, on devait sûrement pouvoir aprecevoir l'autre rive, mais nous on n'a vu que du gris...
Après ce nouvel échec, on a pris la route de la maison, et là aussi la clim' nous a manqué. Après s'être caillé en Gaspésie, on a littéralement cuit dans la voiture. On en est même venu à rouler fenêtres ouvertes à 120km/h sur l'autoroute tellement c'était pas tenable ! Puis on avait Jean-Jacques (Goldman) à fond pour nous tenir éveillé. Malgré quelques bouchons on a fini par arriver à Montréal pas trop tard, et c'était la fin de notre beau séjour. Heureusement qu'il nous restait 5jours de vacances encore pour se reposer !
On a passé le petit-déjeuner en compagnie de l'autre couple de clients. Le gars était trop marrant, une caricature : chasseur, pêcheur, fan de bicyclette et du tour de France (pourtant un 100% pur québécois), adepte du canot-camping, qui n'a pas peur des ours, et qui a un accent à couper au couteau. Mais on a bien rigolé. Il avait quelques anecdotes marrantes à raconter.
Sur les conseils des gérants su gîte, on est ensuite allés au marais, là où on peut observer les oiseaux et faire une petite balade sur la "montagne" (80m de dénivelé quand même !). Malheureusement, si le soleil était bien au rendez-vous, c'était sans compter le brouillard très dense au-dessus du fleuve. Il devait certainement y avoir une superbe vue, on devait sûrement pouvoir aprecevoir l'autre rive, mais nous on n'a vu que du gris...
Après ce nouvel échec, on a pris la route de la maison, et là aussi la clim' nous a manqué. Après s'être caillé en Gaspésie, on a littéralement cuit dans la voiture. On en est même venu à rouler fenêtres ouvertes à 120km/h sur l'autoroute tellement c'était pas tenable ! Puis on avait Jean-Jacques (Goldman) à fond pour nous tenir éveillé. Malgré quelques bouchons on a fini par arriver à Montréal pas trop tard, et c'était la fin de notre beau séjour. Heureusement qu'il nous restait 5jours de vacances encore pour se reposer !
Le tour du Québec - J19 : Carleton / Edmundston / Cacouna
Aujourd'hui, c'est la vraie journée road trip, avec 5h de route au programme, avec passage au États-Unis pour faire valider mon permis de travail fraîchement acquis.
Vu qu'il faisait beau, et pour ne pas faire que de la route, on a commencé par faire une petite randonnée sur le mont St-Joseph, à Carleton. La montée, si elle était courte, était assez raide. Arrivés au sommet, des panneaux d'interprétation abordaient les thèmes classiqes de la région : géologie, colonisation, pêche, faune et flore, acadiens etc... Et on avait une superbe vue. Il faisait très beau à gauche, au niveau de Maria, mais bof bof sur Carleton même, à droite.
Il y avait aussi une jolie chapelle avec des exposition de peinture et l'histoire de la ville et de la religion catholique à Carleton. Les gens du village se sont tous cotisés pour construire cette petite chapelle, et ils ont monté les pierres jusqu'en haut, et yavait pas la route à l'époque.
Ensuite, il était temps de prendre la route. On a commencé par aller jusqu'au fond de la baie des chaleurs côté québécois, puis on a traversé une partie du Nouveau-Brunswick, avant de passer dans l'état du Maine aux USA pour revenir au Québec dans la région du Bas-Saint-Laurent.
Au Nouveau-Brunswick, à notre grand étonnement, tout est bilingue, tout est écrit en français et en anglais, et les limitations de vitesse sont en km/h et non en miles per hour. Après avoir passé 1h30 sur une route toute droite qui traversait des forêts interminables de conifères et croisé peut-être une petite dizaine de villages comptant au maximum 10-20 maisons dont la moitié de fermes, on est arrivé à une "grosse" ville, St-Jean-Baptiste-de-Restigouche. C'est là qu'on a pu trouver une petite cantine qui servait de la bonne junk food : sandwich, poutine, frites, sauce etc... La serveuse nous a servi avec un accent québécois déjà bien prononcé, mais je pense qu'elle faisait quand même un effort ayant compris qu'on était français, car pour le client suivant, j'ai rien compris ce qu'elle disait, ça devait être de l'acadien. D'ailleurs, c'est impressionnant le nombre de drapeaux acadiens partout dans cette partie du Nouveau-Brunswick au moins.
Ensuite, on était repartis pour 2h de route toute droite à travers la forêt, et sous un soleil de plomb. La clim' nous a un peu manqué...
On a fini par atteindre la frontière américaine à Van Buren. Malheureusement ce n'était qu'un petit poste qui ne pouvait pas me faire mon permis donc on a dû refaire 30min pour aller à un poste plus grand. C'est ainsi qu'en grande touriste, je suis partie à pied sur le pont qui sert de frontière avec mes papiers à la main, que je me suis faite refusée l'entrée au USA pour pas avoir à payer le petit papier vert, et que j'ai retraversé le pont pour re-rentrer au Canada. On appelle faire le tour du poteau quand on quitte le Canada pour faire un petit tour au USA pour revenir et avoir le droit de rester un peu plus longtemps, ce que font beaucoup de monde. Moi ça aura été l'aller-retour sur le pont. Les gens qui faisaient la queue dans leur voiture hallucinaient !
Et ensuite, encore de la route pour rejoindre notre destination finale, Cacouna, sur le bord du fleuve St-Laurent. Au gîte, ils nous ont conseillé le seul resto-pub du village, avec sa fameuse soirée pizza du vendredi soir... La pizza était bien grasse mais bien bonne, et au moins, on était entouré que de locaux ! L'ambiance était bien marrante. Puis la rude journée a eu raison de nous, on n'a pas veillé tard.
Vu qu'il faisait beau, et pour ne pas faire que de la route, on a commencé par faire une petite randonnée sur le mont St-Joseph, à Carleton. La montée, si elle était courte, était assez raide. Arrivés au sommet, des panneaux d'interprétation abordaient les thèmes classiqes de la région : géologie, colonisation, pêche, faune et flore, acadiens etc... Et on avait une superbe vue. Il faisait très beau à gauche, au niveau de Maria, mais bof bof sur Carleton même, à droite.
Il y avait aussi une jolie chapelle avec des exposition de peinture et l'histoire de la ville et de la religion catholique à Carleton. Les gens du village se sont tous cotisés pour construire cette petite chapelle, et ils ont monté les pierres jusqu'en haut, et yavait pas la route à l'époque.
Ensuite, il était temps de prendre la route. On a commencé par aller jusqu'au fond de la baie des chaleurs côté québécois, puis on a traversé une partie du Nouveau-Brunswick, avant de passer dans l'état du Maine aux USA pour revenir au Québec dans la région du Bas-Saint-Laurent.
Au Nouveau-Brunswick, à notre grand étonnement, tout est bilingue, tout est écrit en français et en anglais, et les limitations de vitesse sont en km/h et non en miles per hour. Après avoir passé 1h30 sur une route toute droite qui traversait des forêts interminables de conifères et croisé peut-être une petite dizaine de villages comptant au maximum 10-20 maisons dont la moitié de fermes, on est arrivé à une "grosse" ville, St-Jean-Baptiste-de-Restigouche. C'est là qu'on a pu trouver une petite cantine qui servait de la bonne junk food : sandwich, poutine, frites, sauce etc... La serveuse nous a servi avec un accent québécois déjà bien prononcé, mais je pense qu'elle faisait quand même un effort ayant compris qu'on était français, car pour le client suivant, j'ai rien compris ce qu'elle disait, ça devait être de l'acadien. D'ailleurs, c'est impressionnant le nombre de drapeaux acadiens partout dans cette partie du Nouveau-Brunswick au moins.
Ensuite, on était repartis pour 2h de route toute droite à travers la forêt, et sous un soleil de plomb. La clim' nous a un peu manqué...
(nous il faisait beaucoup plus beau et les arbres étaient plus verts, mais c'est l'idée, une route toute droite à perte de vue)
Et ensuite, encore de la route pour rejoindre notre destination finale, Cacouna, sur le bord du fleuve St-Laurent. Au gîte, ils nous ont conseillé le seul resto-pub du village, avec sa fameuse soirée pizza du vendredi soir... La pizza était bien grasse mais bien bonne, et au moins, on était entouré que de locaux ! L'ambiance était bien marrante. Puis la rude journée a eu raison de nous, on n'a pas veillé tard.
vendredi 21 octobre 2011
Le tour du Québec - J18 : Bonaventure / Carleton-sur-mer
Le petit-déjeuner fut bien moins sympa ce matin, vu que c'était chaque couple sa petite table isolée. Du coup, chacun parle tout bas dans son coin, c'est bien moins sympa que la bonne franquette quand on est 10 à table. Et le gars qui tenait le gîte était toujorus aussi tanant ! Heureusement, il n'est pas trop venu nous parler.
Direction ensuite la ville de Bonaventure où nous avons commencé par le musée acadien (il pleuvait toujours...).
Le musée était vraiment très intéressant et racontait bien l'histoire de ce peuple, d'ailleurs si différente du peu qu'on en raconte en France. Les acadiens viennent d'Acadie, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau Brunswick, et certains se sont retrouvés vers la floride juste parce que les anglais les ont exilés (et exterminés aussi au passage) quand ils ont gagné la guerre contre la France. L'histoire de Napoléon qui vend la Louisiane toussa, c'est juste anecdotique. Les acadiens n'étaient plus vraiment français, mais les anglais avaient peur qu'ils se rallient aux français donc bye bye. Beaucoup sont morts, les autres exilés, et bien sûr, on leur a confisqué toutes leurs terres et leurs biens. Bref, pas très joyeux, mais tous les acadiens se souviennent de cette histoire et sont donc très solidaires même s'ils sont maintenant disséminés dans l'Amérique du Nord. Beaucoup ont réussi à revenir au Nouveau-Brunswick après.
Vu que le soleil a daigné sortir le bout de son nez, on a tenté d'aller pêcher. Comme vous pouvez le deviner, un gros échec... On pensait aller pêcher au large, ya des compagnies de pêcheurs qui proposaient ça, mais à l'office du tourisme, elle nous avait dit que c'était fini, que c'était rendu à la pêche au crabe avec départ 6h du mat... donc on avait abandonné. Et donc on a était bien dégouté de voir un bateau passer avec des pêcheurs autant touristes que nous, qui n'allaient certainement pas pêcher le crabe. Tant pis. Pour compenser on a manger sushi sur la plage, histoire de dire qu'on a mangé du poisson.
Puis nous avons pris la route pour Carleton et son festival de blues (on est tombé pile poil le bon week-end). On a d'abord fait un petit arrêt à Maria, là où yavait notre gîte, et où Sidney et Barbara nous ont accueillis, anglophones, la soixante-dizaine bien sonnée. La maison était celle où ce même Sidney est né ! On a fait une petite pause carte postale avant de repartir en ville.
On a commencé traditionnellement par l'office du tourisme, qui nous a recommandé une petite balade sur la presqu'île et une micro-brasserie pour le soir. On a donc commencé par prendre des photos d'artistes.
Ensuite, direction le festival. On s'attendait à un gros événement vu que tous les gîtes que j'avais appelés étaient complets mais c'était ridiculement minuscule. Ou alors c'est parce que c'était juste jeudi soir... Les concerts étaient chers donc on a juste payé l'accès au site. On a ainsi pu observer les magnifiques T-shirts et accessoires de biker à vendre. On s'est ensuite tranquillement installés sur un banc en face du chapiteau où yavait un concert. Certes on en voyait rien, mais on entendait la musique pareil. Bon, au bout de quelques chansons, on a voulu faire autre chose.
Direction donc la micro-brasserie de la ville (yen a vraiment partout !), le Naufrageur. Ici aussi ils proposaient un plateau de dégustation de bières, sous forme de rose des vents. Elles étaient toutes excellentes et c'était difficile de dire laquelle était la meilleure. Notre repas a consisté en 2 plats de nachos, la seule chose qu'ils proposaient ici, encore du light. Avant de partir, on a acheté quelques bières pour les déguster à la maison.
Direction ensuite la ville de Bonaventure où nous avons commencé par le musée acadien (il pleuvait toujours...).
Le musée était vraiment très intéressant et racontait bien l'histoire de ce peuple, d'ailleurs si différente du peu qu'on en raconte en France. Les acadiens viennent d'Acadie, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau Brunswick, et certains se sont retrouvés vers la floride juste parce que les anglais les ont exilés (et exterminés aussi au passage) quand ils ont gagné la guerre contre la France. L'histoire de Napoléon qui vend la Louisiane toussa, c'est juste anecdotique. Les acadiens n'étaient plus vraiment français, mais les anglais avaient peur qu'ils se rallient aux français donc bye bye. Beaucoup sont morts, les autres exilés, et bien sûr, on leur a confisqué toutes leurs terres et leurs biens. Bref, pas très joyeux, mais tous les acadiens se souviennent de cette histoire et sont donc très solidaires même s'ils sont maintenant disséminés dans l'Amérique du Nord. Beaucoup ont réussi à revenir au Nouveau-Brunswick après.
(le Nouveau Brunswick est en rose et la Nouvelle Écosse, c'est le petit machin rose fushia)
Le musée présentait aussi une petite exposition sur les pirates et les corsaires. On a ainsi appris que les corsaires étaient des pirates "légaux", ils étaient en quelque sorte mandatés par un pays pour piller et couler les bateaux adverses, et devaient reverser une partie de leurs gains au gouverneur. On comprend aussi pourquoi un certain nombre de corsaires sont devenus pirates : plus de bateaux qu'ils peuvent piller, et tous les gains pour eux.Vu que le soleil a daigné sortir le bout de son nez, on a tenté d'aller pêcher. Comme vous pouvez le deviner, un gros échec... On pensait aller pêcher au large, ya des compagnies de pêcheurs qui proposaient ça, mais à l'office du tourisme, elle nous avait dit que c'était fini, que c'était rendu à la pêche au crabe avec départ 6h du mat... donc on avait abandonné. Et donc on a était bien dégouté de voir un bateau passer avec des pêcheurs autant touristes que nous, qui n'allaient certainement pas pêcher le crabe. Tant pis. Pour compenser on a manger sushi sur la plage, histoire de dire qu'on a mangé du poisson.
Puis nous avons pris la route pour Carleton et son festival de blues (on est tombé pile poil le bon week-end). On a d'abord fait un petit arrêt à Maria, là où yavait notre gîte, et où Sidney et Barbara nous ont accueillis, anglophones, la soixante-dizaine bien sonnée. La maison était celle où ce même Sidney est né ! On a fait une petite pause carte postale avant de repartir en ville.
On a commencé traditionnellement par l'office du tourisme, qui nous a recommandé une petite balade sur la presqu'île et une micro-brasserie pour le soir. On a donc commencé par prendre des photos d'artistes.
Ensuite, direction le festival. On s'attendait à un gros événement vu que tous les gîtes que j'avais appelés étaient complets mais c'était ridiculement minuscule. Ou alors c'est parce que c'était juste jeudi soir... Les concerts étaient chers donc on a juste payé l'accès au site. On a ainsi pu observer les magnifiques T-shirts et accessoires de biker à vendre. On s'est ensuite tranquillement installés sur un banc en face du chapiteau où yavait un concert. Certes on en voyait rien, mais on entendait la musique pareil. Bon, au bout de quelques chansons, on a voulu faire autre chose.
Direction donc la micro-brasserie de la ville (yen a vraiment partout !), le Naufrageur. Ici aussi ils proposaient un plateau de dégustation de bières, sous forme de rose des vents. Elles étaient toutes excellentes et c'était difficile de dire laquelle était la meilleure. Notre repas a consisté en 2 plats de nachos, la seule chose qu'ils proposaient ici, encore du light. Avant de partir, on a acheté quelques bières pour les déguster à la maison.
Le tour du Québec - J17 : Percé / Bonaventure
On avait mis le réveil pour être à l'heure du petit-déj, mais sans le son, ça nous a pas trop réveillés. Du coup, préparation en 4ème vitesse et on a fait semblant d'être hyper bien réveillés alors qu'on avait les grosses traces d'oreiller sur les joues...
Le maître des lieux, d'ascendance Mohawk venant d'Oka nous a très bien reçu et servi un petit-déjeuner gargantuesque, excellent et original. Outre un yaourt avec fruits et céréales et les traditionnelles tartines avec confitures maison, on a eu droit à du fromage d'Oka, un très bon fromage du Québec (si si, ya pas que du cheddar ici), et du saumon fumé de chez Émile, le voisin.
Les autres clients, 3 couples, venaient aussi de Montréal, et quand on est arrivé, ils parlaient déjà de construction, état des ponts et des routes, les travaux avec leurs cônes orange omniprésents, corruption, mafia... Bref les sujets de discussions classiques des Montréalais. Surtout que pour une fois, yavait de quoi jaser, une partie d'un des tunnels d'autoroute sous la ville s'était écroulé !! Heureusement pas de blessé, mais ça a pas arrangé la réputation du domaine de la construction. Et les autres clients de dire "mais c'est vraiment n'importe quoi les ingénieurs, c'est des guignols, ils disent que tout va bien alors que même nous on voit que ça tombe en ruine, c'est vraiment des imposteurs" etc... Et 2 min après, ils nous demandent ce qu'on fait dans la vie, ben, on est ingénieurs, et moi dans le domaine de la construction... petit blanc. Mais on en a rigolé après.
Percé est réputée pour son fameux rocher, puis pour son île Bonaventure, protégé par un parc québécois, et qui abrite la deuxième plus grande colonie de fous de bassan au monde. Ils sont 500 000 ou un truc comme ça !!On voulait aller voir, faire un petit tour de bateau comme tout le monde, mais le temps avait vraiment envie de nous faire chier jusqu'au bout : non seulement il pleuvait des cordes, mais en plus il y avait des vagues donc aucun bateau ne partait ! On a dû regarder ça depuis la côte (c'est pas nos photos du coup).
Le parc avait organisé des causeries en remplacement. Donc on a décidé de s'instruire en allant au centre d'interprétation et en allant écouter la causerie. Le centre était vraiment intéressant, traitant de sujets variés comme la nature présente sur l'île et autour, mais aussi l'évolution de l'activité humaine, l'histoire du coin et avec un gros focus sur l'attraction du coin, les oiseaux marins. En fait, vu que les hommes ont vidé la mer de ses morues, qui mangeaient la même chose que les fous de bassan, ben maintenant, ils ont beaucoup plus à grailler : la colonie mange environ 50 tonnes de poisson par jour !! Et ils ont des habitudes bizarres. Les nids sont à 80cm les uns des autres, pour être bien sûr d'être les uns sur les autres. Les mâles, pour être sûr d'avoir repéré le bon nid et que c'est la bonne femelle, il la défonce à coup de bec et si elle se défend pas, ben c'est la bonne... Sinon, il se font des bisous à gros coup de cou. Et enfin, quand ils plongent, leurs ailes se placent de manière hyper aérodynamique et leur front est méga renforcé, parce qu'ils arrivent dans l'eau à... plus de 100 km/h !!
Ensuite la causerie proposait une "balade virtuelle" sur l'île, avec des photos et des questions sur la nature. On a donc pu voir des belles photos de ce qu'on a raté...
À la fin de tout ça, il commençait à être 15h, donc largement le temps de se ravitailler. La vieille usine nous avait beaucoup plu la veille donc on a décidé de tester l'ambiance en journée. Et une très bonne surprise, on s'est régalé, en n'étant pas dans une usine à touristes comme sont les autres restaurants du village.
Direction ensuite Bonaventure, la ville cette fois-ci. On devait dormir en camping cette nuit-là mais vu le temps, on est passé à l'information touristique pour trouver un gîte. C'est ainsi qu'on est allé à la maison su Sheriff Shepard. Le gars a superbement bien retapé la bâtisse, mais qu'est-ce qu'il était chiant !! On avait un concert à voir en ville le soir, et il nous a tellement teu la jambe qu'on a loupé le début. Il s'agissait d'un groupe des îles de la Madeleine, moyenne d'âge 40ans environ, qui jouait une musique très entrainante, un peu genre irlandais. D'ailleurs, plusieurs personnes au cours du concert sont allés danser, et voir les vieilles mamies bouger leurs jambes à une vitesse telle qu'on n'arrive même plus trop à distinguer ce qu'elles font, c'est pas mal impressionnant. On a tellement aimé qu'on acheté le CD. C'était aussi en prévision des heures de route à faire pour rentrer, pour changer du Jean-Jacques Goldman de Jean...
Le maître des lieux, d'ascendance Mohawk venant d'Oka nous a très bien reçu et servi un petit-déjeuner gargantuesque, excellent et original. Outre un yaourt avec fruits et céréales et les traditionnelles tartines avec confitures maison, on a eu droit à du fromage d'Oka, un très bon fromage du Québec (si si, ya pas que du cheddar ici), et du saumon fumé de chez Émile, le voisin.
Les autres clients, 3 couples, venaient aussi de Montréal, et quand on est arrivé, ils parlaient déjà de construction, état des ponts et des routes, les travaux avec leurs cônes orange omniprésents, corruption, mafia... Bref les sujets de discussions classiques des Montréalais. Surtout que pour une fois, yavait de quoi jaser, une partie d'un des tunnels d'autoroute sous la ville s'était écroulé !! Heureusement pas de blessé, mais ça a pas arrangé la réputation du domaine de la construction. Et les autres clients de dire "mais c'est vraiment n'importe quoi les ingénieurs, c'est des guignols, ils disent que tout va bien alors que même nous on voit que ça tombe en ruine, c'est vraiment des imposteurs" etc... Et 2 min après, ils nous demandent ce qu'on fait dans la vie, ben, on est ingénieurs, et moi dans le domaine de la construction... petit blanc. Mais on en a rigolé après.
Percé est réputée pour son fameux rocher, puis pour son île Bonaventure, protégé par un parc québécois, et qui abrite la deuxième plus grande colonie de fous de bassan au monde. Ils sont 500 000 ou un truc comme ça !!On voulait aller voir, faire un petit tour de bateau comme tout le monde, mais le temps avait vraiment envie de nous faire chier jusqu'au bout : non seulement il pleuvait des cordes, mais en plus il y avait des vagues donc aucun bateau ne partait ! On a dû regarder ça depuis la côte (c'est pas nos photos du coup).
Le parc avait organisé des causeries en remplacement. Donc on a décidé de s'instruire en allant au centre d'interprétation et en allant écouter la causerie. Le centre était vraiment intéressant, traitant de sujets variés comme la nature présente sur l'île et autour, mais aussi l'évolution de l'activité humaine, l'histoire du coin et avec un gros focus sur l'attraction du coin, les oiseaux marins. En fait, vu que les hommes ont vidé la mer de ses morues, qui mangeaient la même chose que les fous de bassan, ben maintenant, ils ont beaucoup plus à grailler : la colonie mange environ 50 tonnes de poisson par jour !! Et ils ont des habitudes bizarres. Les nids sont à 80cm les uns des autres, pour être bien sûr d'être les uns sur les autres. Les mâles, pour être sûr d'avoir repéré le bon nid et que c'est la bonne femelle, il la défonce à coup de bec et si elle se défend pas, ben c'est la bonne... Sinon, il se font des bisous à gros coup de cou. Et enfin, quand ils plongent, leurs ailes se placent de manière hyper aérodynamique et leur front est méga renforcé, parce qu'ils arrivent dans l'eau à... plus de 100 km/h !!
Ensuite la causerie proposait une "balade virtuelle" sur l'île, avec des photos et des questions sur la nature. On a donc pu voir des belles photos de ce qu'on a raté...
À la fin de tout ça, il commençait à être 15h, donc largement le temps de se ravitailler. La vieille usine nous avait beaucoup plu la veille donc on a décidé de tester l'ambiance en journée. Et une très bonne surprise, on s'est régalé, en n'étant pas dans une usine à touristes comme sont les autres restaurants du village.
Direction ensuite Bonaventure, la ville cette fois-ci. On devait dormir en camping cette nuit-là mais vu le temps, on est passé à l'information touristique pour trouver un gîte. C'est ainsi qu'on est allé à la maison su Sheriff Shepard. Le gars a superbement bien retapé la bâtisse, mais qu'est-ce qu'il était chiant !! On avait un concert à voir en ville le soir, et il nous a tellement teu la jambe qu'on a loupé le début. Il s'agissait d'un groupe des îles de la Madeleine, moyenne d'âge 40ans environ, qui jouait une musique très entrainante, un peu genre irlandais. D'ailleurs, plusieurs personnes au cours du concert sont allés danser, et voir les vieilles mamies bouger leurs jambes à une vitesse telle qu'on n'arrive même plus trop à distinguer ce qu'elles font, c'est pas mal impressionnant. On a tellement aimé qu'on acheté le CD. C'était aussi en prévision des heures de route à faire pour rentrer, pour changer du Jean-Jacques Goldman de Jean...
mercredi 12 octobre 2011
Le tour du Québec - J16 : Parc National du Forillon / Percé
Le temps ayant vraiment décidé de nous embêter tout le long, il a plu cette nuit et tôt le matin. du coup, matinée sans trop se presser en attendant que ça se dégage.
On est ensuite partis faire l'autre randonnée phare du parc, menant à la pointe de Forillon, au bout du bout de la terre. La randonnée était généralement très facile, avec des chemins de balade très large et bien aplanis. C'était même des sentiers pour les vélos par moment. La miotié du chemin offrait une jolie vue sur la baie de Gaspé et ponctuellement, on pouvait voir des sortes de calanques en contre-bas.
Arrivés au bout, on a aussi fait les 400m supplémentaires menant à un belvédère accroché sur la falaise duquel on pouvait voir les phoques et les oiseaux marins de plus près.
À part ça, il faisait trop gris pour avoir vraiment une belle vue. Dommage, parce qu'apparemment c'est assez prenant, on a l'impression d'être au milieu de la mer.
Sur le chemin du retour on a eu droit à une belle surprise, un ours noir qui se nourrissait sur les bords du sentier, passant d'un bord à l'autre. On était super proches, j'avais un peu les choquottes d'ailleurs, donc ça nous a fait des belles photos et des beaux films (trop lourds dsl).
Lorsqu'on s'approchait trop de lui, il faisait quelques pas vers la personne en grognant, et si elle reculait, il retournait à ses affaires. Donc ça va, pas trop agressif non plus ! Ceci et le pique-nique sur la plage à l'arrivée ont conclu notre séjour au Parc du Forillon, qui restera comme un de nos coups de coeur de ce voyage.
On a ensuite repris la voiture pour la prochaine étape. D'après les guides, Gaspé ne présentait pas beaucoup d'intérêt donc on a directement tracé vers Percé, la mecque des québécois. On est arrivés là-bas vers 16h30 et ce fut un gros choc. Alors que partout ailleurs, on avait l'impression qu'il n'y avait personne, ici, c'était comme la côte d'Azur en juillet ! Faut dire, tous les québécois vont au moins une fois dans leur vie à Percé, c'est vraiment comme leur mecque. Honte à qui n'y est jamais allé.
Malgré le temps un peu moyen, il ne pleuvait pas et depuis la halte municipale, on avait une belle vue sur le rocher percé qui a donné son nom à la ville.
Et oui, tout ça pour ça. Bon il est quand même énorme ce rocher, et pas loin ya l'île de Bonaventure, là où on peut trouver la 2ème plus grosse colonie de fous de bassan au monde. Ils sont des milliers tous collés les uns aux autres.
Pour se poser un peu après les 3h de route, on est allé au gîte qui nous avait été recommandé par Alix, un collègue de Jean. Un gros Saint-Bernard tout content et la fille du gérant nous ont accueillis. Sur ses conseils, on a réservé un resto pour le soir, le café de l'Atlentique. Arrivés là-bas, on a pu vérifier les dires de notre hôte comme quoi l'endroit était toujours plein. Les brochettes de poissons, crevettes et pétoncles et les moules frites étaient excellentes en plus d'être copieuses.
On avait prévu à la base d'aller à la causerie du parc sepaq mais le temps de manger il était trop tard. On est donc allé à La Vieille usine, recommandée toujours par le gîte. Le soir il devait y avoir un jam (concert) et le bar distribue les bières locales : la pit caribou. La blanche et la rousse était très bonnes. Malheureusement, après les kilomètres de rando et de route des jours précédents, on n'a pas tenu assez longtemps pour assister au jam, mais l'ambiance du lieu nous a beaucoup plu. C'était un mélange assez éclectique de pêcheurs au gros bidous et chemises à carreaux qui parlaient fort, de jeunes un peu grunge et de groupes de quarantenaires. Tout le monde avait l'air d'être du coin, et nous, on faisait carrément touristes. Pour dire à quel point c'est vraiment typique, ya des douches pour les pêcheurs dans les toilettes ! Et le lieu ne fait pas que bar, ya aussi une salle d'exposition de photos, ça fait restaurant la journée, ya des salles de réception et aussi une grande terrasse et une plage dehors. Bref, on vous le recommande chaudement si vous passez dans le coin.
On est ensuite partis faire l'autre randonnée phare du parc, menant à la pointe de Forillon, au bout du bout de la terre. La randonnée était généralement très facile, avec des chemins de balade très large et bien aplanis. C'était même des sentiers pour les vélos par moment. La miotié du chemin offrait une jolie vue sur la baie de Gaspé et ponctuellement, on pouvait voir des sortes de calanques en contre-bas.
Arrivés au bout, on a aussi fait les 400m supplémentaires menant à un belvédère accroché sur la falaise duquel on pouvait voir les phoques et les oiseaux marins de plus près.
À part ça, il faisait trop gris pour avoir vraiment une belle vue. Dommage, parce qu'apparemment c'est assez prenant, on a l'impression d'être au milieu de la mer.
Sur le chemin du retour on a eu droit à une belle surprise, un ours noir qui se nourrissait sur les bords du sentier, passant d'un bord à l'autre. On était super proches, j'avais un peu les choquottes d'ailleurs, donc ça nous a fait des belles photos et des beaux films (trop lourds dsl).
Lorsqu'on s'approchait trop de lui, il faisait quelques pas vers la personne en grognant, et si elle reculait, il retournait à ses affaires. Donc ça va, pas trop agressif non plus ! Ceci et le pique-nique sur la plage à l'arrivée ont conclu notre séjour au Parc du Forillon, qui restera comme un de nos coups de coeur de ce voyage.
On a ensuite repris la voiture pour la prochaine étape. D'après les guides, Gaspé ne présentait pas beaucoup d'intérêt donc on a directement tracé vers Percé, la mecque des québécois. On est arrivés là-bas vers 16h30 et ce fut un gros choc. Alors que partout ailleurs, on avait l'impression qu'il n'y avait personne, ici, c'était comme la côte d'Azur en juillet ! Faut dire, tous les québécois vont au moins une fois dans leur vie à Percé, c'est vraiment comme leur mecque. Honte à qui n'y est jamais allé.
Malgré le temps un peu moyen, il ne pleuvait pas et depuis la halte municipale, on avait une belle vue sur le rocher percé qui a donné son nom à la ville.
Et oui, tout ça pour ça. Bon il est quand même énorme ce rocher, et pas loin ya l'île de Bonaventure, là où on peut trouver la 2ème plus grosse colonie de fous de bassan au monde. Ils sont des milliers tous collés les uns aux autres.
Pour se poser un peu après les 3h de route, on est allé au gîte qui nous avait été recommandé par Alix, un collègue de Jean. Un gros Saint-Bernard tout content et la fille du gérant nous ont accueillis. Sur ses conseils, on a réservé un resto pour le soir, le café de l'Atlentique. Arrivés là-bas, on a pu vérifier les dires de notre hôte comme quoi l'endroit était toujours plein. Les brochettes de poissons, crevettes et pétoncles et les moules frites étaient excellentes en plus d'être copieuses.
On avait prévu à la base d'aller à la causerie du parc sepaq mais le temps de manger il était trop tard. On est donc allé à La Vieille usine, recommandée toujours par le gîte. Le soir il devait y avoir un jam (concert) et le bar distribue les bières locales : la pit caribou. La blanche et la rousse était très bonnes. Malheureusement, après les kilomètres de rando et de route des jours précédents, on n'a pas tenu assez longtemps pour assister au jam, mais l'ambiance du lieu nous a beaucoup plu. C'était un mélange assez éclectique de pêcheurs au gros bidous et chemises à carreaux qui parlaient fort, de jeunes un peu grunge et de groupes de quarantenaires. Tout le monde avait l'air d'être du coin, et nous, on faisait carrément touristes. Pour dire à quel point c'est vraiment typique, ya des douches pour les pêcheurs dans les toilettes ! Et le lieu ne fait pas que bar, ya aussi une salle d'exposition de photos, ça fait restaurant la journée, ya des salles de réception et aussi une grande terrasse et une plage dehors. Bref, on vous le recommande chaudement si vous passez dans le coin.
Le tour du Québec - J15 : Gaspé / Parc National du Forillon
Vern et sa femme nous ont très bien accueillis et servis pour ce petit-déjeuner. Vern est anglophone et sa femme francophone avec un sacré accent, tous les deux viennent d'Ontario. On a donc beaucoup discuté, tantôt en français, tantôt en anglais, tout en se régalant.
On a ensuite pris la direction du parc. À l'accueil, on nous a indiqué ce qu'il y avait à faire et comment procéder pour le camping.
On a donc commencé par le "prélude à Forillon", petite boucle de 500m toute bien aménagée en bois avec ci et là des panneaux d'interprétation sur les principaux attraits et caractéristiques du parc. Ensuite, direction Cap-Bon-Ami, avec paraît-il ses superbes paysages.
Arrivés là-bas, une belle surprise nous attendait. Un ours se baladait tranquillement entre les yourtes, sur le bord de la route. Heureusement que personne n'est sorti à ce moment là !
Après cette pause photo, cap vers notre destination et là, on est restés bouche bée devant la beauté des paysages. Partout où on regardait, c'était magnifique. En plus, pour une fois nous avions grand soleil !
En descendant sur la plage, d'autres vues se révélaient et on avait l'impression de se déplacer dans un paysage de carte postale ou d'aquarelle.
Le site incitait à la détente et à la contemplation. On est resté un bon bout juste à profiter de la vue et du calme.
On est ensuite reparti à l'autre bout du parc pour aller faire le sentier de la chute, un petite boucle de 1km menant, comme son nom l'indique, à une jolie petite chute. Là aussi ça ressemblait à une photo de fond d'écran et on est resté à méditer et à profiter du beau temps.
13h passées, il était temps d'aller au camping réserver notre place. Notre emplacement était encore occupé par une tente et des serviettes qui séchaient donc on est partis faire une autre petite randonnée, le tour du mont Saint-Alban. Comparé à la randonnée de la veille, ce sentier était beaucoup plus facile et on est montés assez rapidement. Arrivés en haut, effectivement, il y a de quoi avoir le souffle coupé par grand beau temps. Mais toute l'après-midi, des nuages se sont cramponnés en haut de ce mont de presque 300m de haut plongeant directement dans la mer. Une fois en haut de la tour du belvédère, des vents frais et assez forts nous ont bien refroidis. On pouvait voir les nuages nous arriver dessus, nous englober puis repartir. Il paraît que par temps clair, on peut voir jusqu'au fameux rocher Percé d'un côté, l'île d'anticosti sur un autre bord, Terre-Neuve sur un troisième et la ville de Gaspé sur le dernier. Cela doit vraiment être magnifique. Nous c'était moins féérique...
Ensuite, on a tenté encore une fois de pêcher. La Gaspésie est sensée être réputée pour son poisson abondant. Mais ce fut une nouvelle fois un échec. Un employé de la société de location de kayak est même venu nous indiquer qu'il n'y avait pas beaucoup de fond au niveau de ce quai et qu'il n'avait jamais vu quelqu'un remonter quoique ce soit. Mais la sortie n'était cependant pas gâchée grâce aux autres apprentis pêcheurs autour de nous. Un sacré couple est arrivé juste après nous. Le gars, genre Bruce Willis, crâne rasé qui brille, trop de muscles gonflés au gym et bien serré dans un t-shirt moulant couleur jaune canari. La fille, mini short, gros décolleté, grosses lunettes de soleil et hauts talons, ayant bien passé la quarantaine... On a bien rigolé à les observer.
Après ceci, direction le camping, hyper bien aménagé. Outre une grande place pour la voiture (faut dire, c'est prévu pour y mettre leurs "véhicules récréatifs", bus high tech tout confort de 20m de long...), il y a une petite percée entre les arbres pour mettre la tente, une table de pique-nique et un foyer. Comme ça, on voit pas trop ses voisins. À défaut de pouvoir manger notre poisson pêché, on s'est rabattu sur le saumon du dépanneur du village. Et au feu de bois, ça vaut le détour.
On a ensuite pris la direction du parc. À l'accueil, on nous a indiqué ce qu'il y avait à faire et comment procéder pour le camping.
On a donc commencé par le "prélude à Forillon", petite boucle de 500m toute bien aménagée en bois avec ci et là des panneaux d'interprétation sur les principaux attraits et caractéristiques du parc. Ensuite, direction Cap-Bon-Ami, avec paraît-il ses superbes paysages.
Arrivés là-bas, une belle surprise nous attendait. Un ours se baladait tranquillement entre les yourtes, sur le bord de la route. Heureusement que personne n'est sorti à ce moment là !
Après cette pause photo, cap vers notre destination et là, on est restés bouche bée devant la beauté des paysages. Partout où on regardait, c'était magnifique. En plus, pour une fois nous avions grand soleil !
En descendant sur la plage, d'autres vues se révélaient et on avait l'impression de se déplacer dans un paysage de carte postale ou d'aquarelle.
Le site incitait à la détente et à la contemplation. On est resté un bon bout juste à profiter de la vue et du calme.
On est ensuite reparti à l'autre bout du parc pour aller faire le sentier de la chute, un petite boucle de 1km menant, comme son nom l'indique, à une jolie petite chute. Là aussi ça ressemblait à une photo de fond d'écran et on est resté à méditer et à profiter du beau temps.
13h passées, il était temps d'aller au camping réserver notre place. Notre emplacement était encore occupé par une tente et des serviettes qui séchaient donc on est partis faire une autre petite randonnée, le tour du mont Saint-Alban. Comparé à la randonnée de la veille, ce sentier était beaucoup plus facile et on est montés assez rapidement. Arrivés en haut, effectivement, il y a de quoi avoir le souffle coupé par grand beau temps. Mais toute l'après-midi, des nuages se sont cramponnés en haut de ce mont de presque 300m de haut plongeant directement dans la mer. Une fois en haut de la tour du belvédère, des vents frais et assez forts nous ont bien refroidis. On pouvait voir les nuages nous arriver dessus, nous englober puis repartir. Il paraît que par temps clair, on peut voir jusqu'au fameux rocher Percé d'un côté, l'île d'anticosti sur un autre bord, Terre-Neuve sur un troisième et la ville de Gaspé sur le dernier. Cela doit vraiment être magnifique. Nous c'était moins féérique...
Ensuite, on a tenté encore une fois de pêcher. La Gaspésie est sensée être réputée pour son poisson abondant. Mais ce fut une nouvelle fois un échec. Un employé de la société de location de kayak est même venu nous indiquer qu'il n'y avait pas beaucoup de fond au niveau de ce quai et qu'il n'avait jamais vu quelqu'un remonter quoique ce soit. Mais la sortie n'était cependant pas gâchée grâce aux autres apprentis pêcheurs autour de nous. Un sacré couple est arrivé juste après nous. Le gars, genre Bruce Willis, crâne rasé qui brille, trop de muscles gonflés au gym et bien serré dans un t-shirt moulant couleur jaune canari. La fille, mini short, gros décolleté, grosses lunettes de soleil et hauts talons, ayant bien passé la quarantaine... On a bien rigolé à les observer.
Après ceci, direction le camping, hyper bien aménagé. Outre une grande place pour la voiture (faut dire, c'est prévu pour y mettre leurs "véhicules récréatifs", bus high tech tout confort de 20m de long...), il y a une petite percée entre les arbres pour mettre la tente, une table de pique-nique et un foyer. Comme ça, on voit pas trop ses voisins. À défaut de pouvoir manger notre poisson pêché, on s'est rabattu sur le saumon du dépanneur du village. Et au feu de bois, ça vaut le détour.
dimanche 2 octobre 2011
Le tour du Québec - J14 : Parc national de la Gaspésie / Gaspé
La nuit a été un peu difficile parce qu'il a fait pas mal froid, même les chaussettes et la polaire n'ont pas totalement réussi à nous tenir chaud !
Aujourd'hui, c'est la grosse rando pour aller voir les caribous. Ceux en haut des monts du parc de la Gaspésie sont les seuls caribous subsistants sur la rive sud du Saint-Laurent, ils ne sont plus qu'une grosse centaine. Par contre dans le grand nord, yen a encore des milliers.
Pour ne pas trop les déranger et pour améliorer leur préservation, l'ascension du mont Jacques Cartier doit se faire exclusivement entre 10h et 16h et absolument à l'intérieur des sentiers balisés. Un service de navette pour amener et ramener les randonneurs est là pour s'en assurer. L'ascension était assez rude, tout sur des cailloux, et avec une première partie très raide. A mi-chemin, on pouvait distinguer la séparation des zones climatiques : de la forêt boréale avec ses sapins, à la taïga avec ses sapins miniatures, jusqu'à la toundra où ya plus grand-chose à part des lichens sur les rochers.
Lui c'est le lac à Paul, pas loin ya aussi le lac à Pierre et le lac à Jean...
Le caribou justement se nourrit de ce lichen. Et on a eu beaucoup de chance, on en a vu à l'aller et au retour !
Au sommet, une guide naturaliste faisait un petit speech pendant 1h nous racontant la géologie du lieu et les caribous.
Ensuite, il fallait vite reprendre la voiture, un long périple nous attendait. Première étape : Mont-Saint-Pierre, sur la côté, réputé pour son festival de voile qui amène plein de parapentes et autres deltaplanes dans le ciel.
Le paysage vu de la petite plage est très joli, avec cette falaise qui a l'air de se jeter directement dans la mer.
Toute la route entre Mont-Saint-Pierre et Gaspé est magnifique. La route longe tout le long la mer, d'abord quasiment à sa hauteur, puis les falaises se dressent et le paysage change. On ne fait que monter et descendre (14% les pentes...). Les petits villages sur la route ont tous des haltes municipales desquelles on a souvent un très belle vue.
On est finalement arrivés à notre gîte, facilement repérable : il s'appelle le gîte du haut-phare car il est situé à 10m du phare le plus haut du Canada...
Le concept du gîte est surprenant : Vern (anglophone) et sa femme (francophone avec un **** d'accent) accueillent les gens dans leur maison, et eux dorment dans leur roulotte !! Ça leur fait 5 chambres de disponibles du coup. On n'a pas trop été emmerdés, on était les seuls ce soir-là !
Sur leurs conseils, on est allé manger dans un petit village pas loin (Gaspé c'est en fait le regroupement d'une quinzaine de petits villages tout le long de la côte), dans un super restaurant de poisson, où Jean a pu se frotter au homard et s'en mettre partout. Et on a pu vérifier ce qu'on nous a souvent répété, le poisson en Gaspésie, il est sacrément bon !
Et on a super bien dormis, bien au chaud sous la couette et pas à grelotter dans la tente.
Aujourd'hui, c'est la grosse rando pour aller voir les caribous. Ceux en haut des monts du parc de la Gaspésie sont les seuls caribous subsistants sur la rive sud du Saint-Laurent, ils ne sont plus qu'une grosse centaine. Par contre dans le grand nord, yen a encore des milliers.
Pour ne pas trop les déranger et pour améliorer leur préservation, l'ascension du mont Jacques Cartier doit se faire exclusivement entre 10h et 16h et absolument à l'intérieur des sentiers balisés. Un service de navette pour amener et ramener les randonneurs est là pour s'en assurer. L'ascension était assez rude, tout sur des cailloux, et avec une première partie très raide. A mi-chemin, on pouvait distinguer la séparation des zones climatiques : de la forêt boréale avec ses sapins, à la taïga avec ses sapins miniatures, jusqu'à la toundra où ya plus grand-chose à part des lichens sur les rochers.
Lui c'est le lac à Paul, pas loin ya aussi le lac à Pierre et le lac à Jean...
Le caribou justement se nourrit de ce lichen. Et on a eu beaucoup de chance, on en a vu à l'aller et au retour !
Au sommet, une guide naturaliste faisait un petit speech pendant 1h nous racontant la géologie du lieu et les caribous.
Ensuite, il fallait vite reprendre la voiture, un long périple nous attendait. Première étape : Mont-Saint-Pierre, sur la côté, réputé pour son festival de voile qui amène plein de parapentes et autres deltaplanes dans le ciel.
Le paysage vu de la petite plage est très joli, avec cette falaise qui a l'air de se jeter directement dans la mer.
Toute la route entre Mont-Saint-Pierre et Gaspé est magnifique. La route longe tout le long la mer, d'abord quasiment à sa hauteur, puis les falaises se dressent et le paysage change. On ne fait que monter et descendre (14% les pentes...). Les petits villages sur la route ont tous des haltes municipales desquelles on a souvent un très belle vue.
On est finalement arrivés à notre gîte, facilement repérable : il s'appelle le gîte du haut-phare car il est situé à 10m du phare le plus haut du Canada...
Le concept du gîte est surprenant : Vern (anglophone) et sa femme (francophone avec un **** d'accent) accueillent les gens dans leur maison, et eux dorment dans leur roulotte !! Ça leur fait 5 chambres de disponibles du coup. On n'a pas trop été emmerdés, on était les seuls ce soir-là !
Sur leurs conseils, on est allé manger dans un petit village pas loin (Gaspé c'est en fait le regroupement d'une quinzaine de petits villages tout le long de la côte), dans un super restaurant de poisson, où Jean a pu se frotter au homard et s'en mettre partout. Et on a pu vérifier ce qu'on nous a souvent répété, le poisson en Gaspésie, il est sacrément bon !
Et on a super bien dormis, bien au chaud sous la couette et pas à grelotter dans la tente.
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