Vern et sa femme nous ont très bien accueillis et servis pour ce petit-déjeuner. Vern est anglophone et sa femme francophone avec un sacré accent, tous les deux viennent d'Ontario. On a donc beaucoup discuté, tantôt en français, tantôt en anglais, tout en se régalant.
On a ensuite pris la direction du parc. À l'accueil, on nous a indiqué ce qu'il y avait à faire et comment procéder pour le camping.
On a donc commencé par le "prélude à Forillon", petite boucle de 500m toute bien aménagée en bois avec ci et là des panneaux d'interprétation sur les principaux attraits et caractéristiques du parc. Ensuite, direction Cap-Bon-Ami, avec paraît-il ses superbes paysages.
Arrivés là-bas, une belle surprise nous attendait. Un ours se baladait tranquillement entre les yourtes, sur le bord de la route. Heureusement que personne n'est sorti à ce moment là !
Après cette pause photo, cap vers notre destination et là, on est restés bouche bée devant la beauté des paysages. Partout où on regardait, c'était magnifique. En plus, pour une fois nous avions grand soleil !
En descendant sur la plage, d'autres vues se révélaient et on avait l'impression de se déplacer dans un paysage de carte postale ou d'aquarelle.
Le site incitait à la détente et à la contemplation. On est resté un bon bout juste à profiter de la vue et du calme.
On est ensuite reparti à l'autre bout du parc pour aller faire le sentier de la chute, un petite boucle de 1km menant, comme son nom l'indique, à une jolie petite chute. Là aussi ça ressemblait à une photo de fond d'écran et on est resté à méditer et à profiter du beau temps.
13h passées, il était temps d'aller au camping réserver notre place. Notre emplacement était encore occupé par une tente et des serviettes qui séchaient donc on est partis faire une autre petite randonnée, le tour du mont Saint-Alban. Comparé à la randonnée de la veille, ce sentier était beaucoup plus facile et on est montés assez rapidement. Arrivés en haut, effectivement, il y a de quoi avoir le souffle coupé par grand beau temps. Mais toute l'après-midi, des nuages se sont cramponnés en haut de ce mont de presque 300m de haut plongeant directement dans la mer. Une fois en haut de la tour du belvédère, des vents frais et assez forts nous ont bien refroidis. On pouvait voir les nuages nous arriver dessus, nous englober puis repartir. Il paraît que par temps clair, on peut voir jusqu'au fameux rocher Percé d'un côté, l'île d'anticosti sur un autre bord, Terre-Neuve sur un troisième et la ville de Gaspé sur le dernier. Cela doit vraiment être magnifique. Nous c'était moins féérique...
Ensuite, on a tenté encore une fois de pêcher. La Gaspésie est sensée être réputée pour son poisson abondant. Mais ce fut une nouvelle fois un échec. Un employé de la société de location de kayak est même venu nous indiquer qu'il n'y avait pas beaucoup de fond au niveau de ce quai et qu'il n'avait jamais vu quelqu'un remonter quoique ce soit. Mais la sortie n'était cependant pas gâchée grâce aux autres apprentis pêcheurs autour de nous. Un sacré couple est arrivé juste après nous. Le gars, genre Bruce Willis, crâne rasé qui brille, trop de muscles gonflés au gym et bien serré dans un t-shirt moulant couleur jaune canari. La fille, mini short, gros décolleté, grosses lunettes de soleil et hauts talons, ayant bien passé la quarantaine... On a bien rigolé à les observer.
Après ceci, direction le camping, hyper bien aménagé. Outre une grande place pour la voiture (faut dire, c'est prévu pour y mettre leurs "véhicules récréatifs", bus high tech tout confort de 20m de long...), il y a une petite percée entre les arbres pour mettre la tente, une table de pique-nique et un foyer. Comme ça, on voit pas trop ses voisins. À défaut de pouvoir manger notre poisson pêché, on s'est rabattu sur le saumon du dépanneur du village. Et au feu de bois, ça vaut le détour.
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